Intratone, une success story basée sur un idée simple et ingénieuse
Présente sur le marché du Benelux depuis 10 ans sous sa marque Intratone, la société française Cogelec, pionnière du contrôle d’accès par carte SIM dans les immeubles résidentiels, continue à vivre une success story. Celle-ci se nourrit d’innovations régulières et se focalise sur la recherche de solutions facilitant la vie des utilisateurs, en étant à l’écoute des besoins de ces derniers et de l’évaluation qu’ils font des produits d’Intratone.
Cogelec a été créée par 5 ingénieurs en 2000, sur base d’une idée toute simple : installer dans les interphones des portes d’entrée d’immeubles résidentiels une carte SIM connectée aux téléphones des résidents, afin de réduire les coûts d’installation et simplifier la gestion du contrôle d’accès à ces immeubles. Cogelec a ensuite créé plusieurs marques, parmi lesquelles Intratone pour le domaine résidentiel en 2006.
Leadership et expansion
« En une dizaine d’années, Cogelec est devenue leader en France, avec un vrai modèle disruptif, un système sans câble qui n’existait pas à l’époque », explique Clément Robert, Country manager Intratone pour le Benelux. « Les marques traditionnelle proposaient des systèmes filaires, câblés, avec des postes intérieurs dans tous les immeubles. » Dans la droite ligne de ce succès, Roger Leclerc, patron de Cogelec, décide d’investir à l’export et de dupliquer le modèle dans d’autres pays afin de devenir le leader européen en la matière. L’entreprise entre donc en bourse en 2018, lève 40 millions € et ouvre trois filiales, à Düsseldorf, Londres et Amsterdam (pour le Benelux) qui représentent 100 personnes (sur un total d’environ 350), dont 15 pour le Benelux.
Gestionnaires et résidents séduits
Clément Robert : « Nous avons construit notre modèle économique sur la récurrence des abonnements. Nous vendons du matériel via des grossistes et des installateurs, et nous couplons cela à un système d’abonnement pour les résidents, qui paient entre 1 et 2€ par mois. L’aspect ‘sans fil’ fait l‘attrait de notre offre auprès des installateurs d’automatismes, des électriciens, des serruriers, mais également des syndics d’immeubles et des bailleurs sociaux. Le système est pour eux beaucoup plus simple et moins coûteux, surtout en rénovation où il n’est pas toujours aisé de remplacer le câblage dans les murs des immeubles. Nos systèmes sont très faciles à installer mais nous pouvons apporter aux installateurs un support technique par téléphone, tant en néerlandais qu’en français. » Gestion du contrôle d’accès, gestion des badges avec (dés)activation en temps réel, changement (numérique) immédiat du nom des résidents en cas de déménagement … les possibilités offertes par le système sont innombrables.
A l’écoute des besoins et des critiques des clients
« Nous prospectons nos clients pour entendre leurs besoins et voir comment y répondre », continue Clément Robert. Et ceux-ci ne sont pas les mêmes partout : « Aux Pays-Bas, les gestionnaires d’immeubles n’étaient pas intéressés par notre système de défilement de noms, avec flèches, habituellement utilisé en France et en Belgique. Nous avons donc modifié notre produit pour leur proposer un système qui leur convenait mieux : de grandes plaques en inox, qui peuvent prendre différentes couleurs, avec jusqu’à 200 boutons intégrés. »
« Nous retournons également voir les clients pour évaluer si l’installation correspond bien à leurs besoins, s’ils sont contents du système. Nous ne voulons pas bypasser les installateurs, mais cela nous permet d’adapter notre offre. Nous mettons également un point d’honneur à développer un nouveau produit tous les 6 mois. » Une créativité qui se traduit par une quarantaine de brevets déposés par Intratone ces dernières années…
Développement rapide et constant, chiffres de vente encourageants, tout va bien pour Intratone, comme le confirme Clément Robert : « Aujourd’hui, plus d’1,2 million d’utilisateurs en Europe – dont les résidents de 3000 immeubles en Belgique – reçoivent un appel sur leur téléphone pour ouvrir la porte d’entrée de leur immeuble. » Et les nombreux appels d’offre publics présents et à venir vont vraisemblablement faire encore grimper ces chiffres dans le Benelux.